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La maison de St Just
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BLERANCOURT
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Histoire |
Louis Antoine de Saint-Just[1] est le fils aîné de Louis Jean de Saint-Just de Richebourg (8 novembre 1716 - 8 septembre 1777), un capitaine de cavalerie décoré de l'ordre de Saint-Louis, et de Marie-Anne Robinot (née à Decize le 8 juin 1734, morte en 1815), elle-même fille de Léonard Robinot, conseiller, notaire royal et grainetier au grenier à sel de Decize, et de Jeanne Houdry, mariés le 10 mai 1766. Ses parents ont deux autres enfants. Ses deux sœurs, Louise-Marie-Anne de Saint-Just de Richebourg et Marie-Françoise-Victoire de Saint-Just de Richebourg, voient le jour à Nampcel (Oise), le 12 septembre 1768 et le 10 novembre 1769[2].
Peu après leur mariage, les Saint-Just partent à Nampcel, d'où est originaire le père et où vit déjà Marie-Madeleine de Saint-Just, la sœur de celui-ci, avant de s'installer en octobre 1776 dans l'Aisne, à Blérancourt. Après avoir fréquenté l'école du village, Saint-Just est mis en pension de 1779 à 1785 au collège Saint-Nicolas des Oratoriens de Soissons (actuel collège Saint-Just), établissement coté où son oncle et son père avaient déjà étudié et où il côtoie les enfants de la classe aisée et dirigeante de la province[3]. À la fin de 1785, au cours de ses vacances, il s'éprend de Louise-Thérèse Sigrade Gellé, fille de Louis-Antoine Gellé, notaire royal au bailliage de Coucy-le-Château, mais son père le dédaigne et marie, assez précipitamment, sa fille à François-Emmanuel Thorin, clerc de son étude, à Blérancourt le 25 juillet 1786 (elle fuira à Paris le 25 juillet 1793 pour rejoindre Saint-Just)[4].
La maison de St Just est maintenant l'Office de Tourisme de Blérancourt
Site Wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Antoine_de_Saint-Just
Photo:
Maison de st Just à Blérancourt |
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