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SOISSONS
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L'Appel du 18 juin 1940
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SOISSONS |
Sur le mur de la Mairie de Soissons, une plaque commémore l'Appel du 18 juin 1940 lancé depuis la BBC de Londres .
Texte de l'appel du 18 juin 1940:
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un
gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec
l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de
l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous
font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au
point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?
Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la
France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire
derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte.
Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas
tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous
les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour
écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons
vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se
trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs
armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent
en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. » |
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L'Ensemble Vocal Soissonnais
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SOISSONS |
Avant la guerre 14/18,le grand séminaire et une chorale d'enfants assuraient les chants durant les offices religieux.
En 1912, une schola de dames "Scola notre-Dame" a été créée en particulier pour chanter durant le mois de mai (mois de Marie)
Après la guerre, il y eu des essais pour reconstituer une chorale ( en particulier par M Hestrest :chorale Saint Gervais) mais dsans véritable succès
En 1931, M l'Abbé Henri Doyen créa pour le première fois le "choeur mixte" femmes et hommes réunis en particulier pour la réouverture de la nef de la cathédrale en avril 1931
Ce choeur prit le nom "Gautier de Coincy" (moine Bénédictin,compositeur, né à coincy (02) en 1177 et décédé à Soissons en 1236
Dans les années 1970, les chorales de la chapelle Saint Crépin (rue de Vic sur Aisne) et celle de l'église Saint Crépin(Bd Victor Hugo) s'unirent avec celle de la cathédrale . Les trois chorales prirent le nom : L'Ensemble Vocal Soissonnais .
Pendant plusieurs années cette chorale se produisit dans différents concerts.
Sources:Aisne Nouvelle (article de M Robert Morize) et wikipédia
Photo : l'Ensemble Vocal Soissonnais lors d'un concert |
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Mémorial britannique
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C'est en 1923, que la Commonwealth War Graves Commission proposa l'érection d'un mémorial à la ville de Soissons à la mémoire des soldats de l'empire britannique morts en 1918 dans les combats de la Marne et de l'Aisne. Le mémorial de Soissons a été inauguré le 28 juillet 1928.
Le monument est construit en pierre calcaire blanche les architectes Gordon H. Holt et Verner O. Rees, en ont établi les plans, Herbert Hart et Eric Henry Kennington ont réalisé le groupe sculpté. Sur un piédestal, trois soldats britanniques sont représentés de façon hiératique, rappelant les représentations des chevaliers du Moyen Âge. Le monument est composé d'un mur en U sur les parois duquel, sont gravés les noms de 3 987 soldats de l'empire britannique disparus dans les combats. Sur les deux ailes en retour du monument a été gravée en anglais et en français cette inscription
« Quand les armées françaises arrêtaient et repoussaient l’ennemi sur l’Aisne et la Marne de mai à juillet 1918, les 8e, 15e, 19e, 21e, 25e, 34e, 50e, 51e et 32e divisions des Armées britanniques combattaient à leurs côtés et prenaient leur part du commun sacrifice. Ici sont gravés les noms de 3 987 officiers et soldats de ces divisions auxquels la fortune de la guerre a refusé une sépulture connue et les honneurs rendus à leurs camarades dans la mort. »
106 soldats ont pu être identifiés depuis la date où l'inscription a été gravée
Sources: wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9morial_britannique_de_Soissons
Photo prise le 25 février 2023 |
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Monseigneur Pierre Douillard
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Pierre,Auguste,Marie,Joseph Douillard est né le 29 avril 1888 au Puiset Doré (Maine et Loire) .
Nommé évêque de Soissons,Laon et Saint Quentin par le Pape Pie XII le 17 février 1947 ,il reçoit la consécration épiscopale le 1er mai 1947 à Notre Dame de Cholet.
Son installation à soissons s'est déroulée le 18 mai 1947.
Il exerça son sacerdoce jusque 1963.
Monseigneur Douillard est décédé le 20 août 1963 à Angers.
Ses obsèques ont été célébrées à la cathédrale de Soissons le 24 août 1963.
photo: Une image remise aux paroissiens de Soissons lors de l'installation de Monseigneur Douillard . |
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Bataille de boules de neige
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Une photo prise le 17 février 1940 devant l'hôpital de Soissons.
Les hivers étaient rudes et la neige importante en Picardie . |
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La libération de Soissons
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Le soir du 28 août 1944, la 3ème DB-US arrive à soissons qui sera libérée après 4 années d'occupation .
Un montage de photos prises par un Soissonnais |
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Foire Saint Martin
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Chaque année,depuis 1856, à Soissons, au mois de novembre, une grande fête foraine s'installe sur l'esplanade du Mail.
Elle doit son nom au fait qu'elle débutait le jour du 11 novembre: fête de Saint Martin.
De nombreux manèges font la joie des petits et des grands.
Photo:
Le Palais des glaces , un labyrinthe constitué de cloisons de vitres et miroirs qui font perdre les repères. |
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Communiants de mai 1930
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Une photo des communiants de mai 1930 prise devant la chapelle provisoire du Tour du Ville à soissons;
Elle était bâtie en bas de la rue (actuelle) du docteur Woimant près de l'école du Tour de ville.
Le prêtre était le chanoine Rieler par le suite le chanoine Nègre a pris sa succesion .
Photo de famille fournie par M .B.... |
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L'épicerie de la Gare
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L'avenue du Général De Gaulle à Soissons se nommait avant 1970 l'avenue de la Gare.
Au numéro 42 au début des années 1900 il y avait un charcutier: Paul Hérault.
Ce magasin est devenu une épicerie reprise par sa fille et son gendre: Cécile et Emile Clipet.
Par la suite cette épicerie est devenue un coopérateur puis a changé pour devenir le magasin "à 2 Pas" .
Photo de l'épicerie de la Gare prise dans les années 1930 par la famille Clipet propriétaire de l'épicerie . |
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Les pavés du déambulatoire
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SOISSONS |
Les pavésdu déambulatoire du choeur de la cathédrale de Soissons sont noirs et blancs.
Ce pavage date de 1770 .
C'est un marbrier du Hainaut (Thomas) qui a fait ce beau travail avec des découpes qui épousent parfaitement les arrondis du déambulatoire .
Photo prise le 17 avril 2022 |
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Le bal avec André Verchuren
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Chaque année,le samedi soir, veille du dimanche de Pâques, les Soissonnais se retrouvaient à la salle des Feuillants pour "le bal de la boxe " .
En effet, le Cerle Pugilistique Soissonnais faisait venir André Verchuren et son orchestre.
La salle était bondée, une ambiance très joyeuse et sympathique .
Photo: un billet d'entrée du bal du 2 avril 1983 |
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Emile Mullot
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Emile Mullot est né en 1840 à Paris
Il a été chef de musique 1 ère classe au 67 ème de Soissons où il s'est installé jusque son décès le 14/11/ 1906
il dirigea le cercle musical de Soissons et créa l'Union vocale de Vauxrot Soissons
Sur le monument il y a une inscription :
Au Maitre Emile Mullot compositeur de musique ses élèves et ses amis .
La ville de Soissons a participé à la souscription en 1907 et a fournit un emplacement dans le jardin de l'hôtel de ville
Le Monument a été inauguré en 1908.
Photo prise dans le jardin de l'hôtel de ville de Soissons le 13/11/2021 |
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2d Marine Division Band
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Le2d MArine Division Band a donné un concert de bienfaisance à la cité de la Musique de Soissons au profit des oeuvres sociales de la société des Membres de la Légion d'Honneur ( section Aisne)
Photo prise le 27 mai 2022 lors du concert |
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La Jeanne d'Arc
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A soissons il y avait un patronage qui se nommait "La Jeanne d'Arc".
Il y avait une section de gymnastique qui donnait des représentations.
La photo a été prise en 1946 lors d'un spectacle . ( famille D... de Soissons ) |
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Gustave Courbet
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A l'angle de la rue du château d'Albâtre et de la rue de Meneau, un portrait de Gustave Courbet.
Ce pochoir a été créé par Christian Guémy (C215) en décembre 2018 .
Né le 10 juin 1819 à Ormans (Doubs) et décédé le 31 décembre 1877 à la Tour de Peilz (Suisse) , Gustave Courbet est un peintre et un sculpteur réaliste .
En 1866 il peint son tableau'L'Origine du Monde" qui sera exposé en 1955 au Musée d'Orsay de Paris
Photo prise le 12/02/2021 |
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Gilbert Jordana
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Gilbert Jordana est né le 23 mai 1900 à la Rochelle (17)
Résistant dans le réseau "Musée de l'homme" ( Vérité Française de Soissons) il est arrêté et déporté au camp de Sonnenburg où il est mort le 17 novembre 1943.
Il avait épousé Henriette Renoux le 14 octobre 1939 à Soissons . Elle était née le 18 janvier 1892 à Meschers sur Gironde .Elle est décédée le 17 octobre 1962 à Soissons . Elle était résistante dans le même réseau que son époux .
Photo donnée à Madame Jordana à Madame Emma Douay . Au dos il est écrit: "En souvenir d'un Français victime du nazisme:Gilbert Jordana le 25 novembre 1943" |
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Parc Saint Crépin
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A Soissons, le parc Saint Crépin est un lieu privilégié pour les promenades des Soissonnais.
Un poème d'Albert Samain pour évoquer ce parc :
Le Parc
Albert Samain, Le chariot d'or, 1900.
Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous
Les grands arbres d’où tombe avec un bruit très doux
L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude,
Sous le ciel pâlissant comme de lassitude,
Nous irons, si tu veux, jusqu’au soir, à pas lents,
Bercer l’été qui meurt dans nos coeurs indolents.
Nous marcherons parmi les muettes allées ;
Et cet amer parfum qu’ont les herbes foulées,
Et ce silence, et ce grand charme langoureux
Que verse en nous l’automne exquis et douloureux
Et qui sort des jardins, des bois, des eaux, des arbres
Et des parterres nus où grelottent les marbres,
Baignera doucement notre âme tout un jour,
Comme un mouchoir ancien qui sent encor l’amour. |
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Emma DOUAY
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Emma DOUAY ( Crane) est née le 11 octobre 1892 à l'hôtel Dieu de Soissons (Aisne).
Orpheline très jeune, elle est élevée par ses grand-parents (Edmond Weyland et Marie -Léontine Ribaut ) horlogers rue Saint Martin à Soissons .
Elle se marie avec Daniel Douay le 25 novembre 1921. Le couple a eu 6 fils.
Lorsque la guerre arrive, le couple rejoint le réseau de Soissons "Vérité Française" affilé à celui du Musée de l'Homme de Paris.
Hélas ils seront dénoncés et arrêtés tous les deux le 25 novembre 1941 avec les membres du Réseau.
Emma Douay est incarcérée à la prison de la Santé .Elle sera ensuite emprisonnée aux "Hauts Clos" de Troyes (Aube).
Libérée en octobre 1942,elle apprend que son mari et ses compagnons ont été fusillés le 27/10/1942 ;
Elle se retrouve veuve avec 6 fils de 20 à 11 ans .
Lors de la libération de Soissons en aout 1944 elle aidera à fournir des armes au réseau Aurèle:
"Le 23/08/1944, vers minuit, des maquisards du groupe "Aurèle" commandés par Lucien Berger sont guidés par Madame Delhaye et Madame Douay (dont les maris, résistants du "Réseau Vérité Française" ont été fusillés le 27 octobre 1942 ) vers des caches d'armes.
Un arsenal de fusils, mitrailleuses, grenades, un mortier et un char démontés (de quoi équiper mille hommes) ont été mis en lieu sur dès juillet 1940, par les résistants de "La Première Heure" (En autre, le capitaine Descamps, Messieurs Meurghe, Moreau, Vogel tous arrêtés en 1941 et exécutés) dans l'usine Zieckel ou M.Delhaye était ingénieur, au cimetière de la ville, dans des carrières etc..."
Les armes sont chargées sur des tombereaux recouverts de fumier. Deux agriculteurs de la région se chargent de les faire entrer dans la ville pour les mener à Pasly.
Arrivés place de la République, une patrouille allemande les interpelle. Heureusement, après vérification des papiers d'identité, ils les laissent passer.
Quelques jours après, Soissons sera enfin libérée.
Emma Douay a eu le bonheur d'avoir de nombreux petits-enfants. Elle est décédée le 15 septembre 1995 à Soissons.
Photo: carte de l'association des Internés Civils d'Emma DOUAY . Photo et article de la famille DOUAY ( renseignements fournis par son fils Bernard Douay du groupe de résistance Bir Hakeim du lycée des Cordeliers de Soissons) |
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Daniel DOUAY
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DANIEL , Gabriel,Eugène,André Douay est né le 25 mai 1891 rue de St Quentin à Caudry (Nord)
Père: Charles DOUAY(1852/1934) Marchand de bois à Caudry(Nord) puis Brasseur à Leuze (Aisne)
Mère: Eugénie André ( 1862/1895)
Sa Mère décède lorsqu'il avait 4 ans.
Le 14 octobre 1909, il s'engage pour 3 ans .
Durant la guerre 14/18 il intègre le 3 ème RI de genie (16 ème escouade) il participera à la campagne de Montivilliers en 1915 .
En 1916 Campagne de Serbie au camp de Deganzi ou de Karaoglou ) Macédoine Grèce . Il sera décoré de la médaille des poilus d'Orient .
Sources: livret militaire
Il s'est marié à Soissons le 28 novembre 1921 avec Emma Crane
Il était transporteur avenue de Reims à Soissons
Le couple a eu 6 fils.
Après l'appel du 18 juin 1940 du Général De Gaulle, il rejoint le réseau "Vérité Française" de Soissons ( affilié à celui du Musée de l'Homme de Paris)
Le couple a été arrêté le 25 novembre 1941 ( sur dénonciation)
Daniel DOUAY a été condamné à mort, fusillé le 27 octobre 1942 avec ses compagnons Jean Vogel et Emile Louys.
Durant leur détention ils seront accompagnés par l'aumonier de Fresnes: l'Abbé Franz Stock qui les accompagnera jusqu'au bout .
Le 27 octobre 1942, il fut témoin de l'exécution de six résistants du réseau.
Extrait de son journal:
"J'ai baptisé ce 27 octobre Jean Vogel de Soissons et ses parrains étaient Louys et Douay. Ils m'ont embrassé avant de mourir. Puissance de la foi en de tels hommes"
.
Ils seront enterrés dans le carré des suppliciés d'Ivry.
En mai 1947, il sera inhumé au cimetière de Villeneuve Saint Germain près de Soissons là où il voulait reposer et où est inhumé une partie de sa famille .
Photo et renseignements:: Famille Douay |
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Le Coca-Cola et Soissons
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Dans son livre "Coca-Cola l'enquête interdite", William Reymond (journaliste d'investigation) a écrit,(page 334) que le 11 juillet 1919, Coca-cola arriva à Paris. Mais, son succès commença (avec Reims et Château-Thierry)à Soissons .
Extraits :
"Les premiers pas dans la capitale furent difficiles et les ventes... médiocres.
Mais, peu à peu, livrées dans un sac en toile ou par une charrette tirée par un cheval, les bouteilles s'imposèrent"
"On trouve du Coca-Cola, non seulement à Paris, mais aussi à Château-Thierry, Reims et à Soissons où le touriste américain pourra voir ce symbole si familier chez lui."
Le Chemin des Dames, le bois de Belleau sont des lieux de pèlerinage des combats de la grande guerre ou s'illustrer le corps expéditionnaire américain.
Les terribles batailles du Soissonnais de 1914/1918, ont fait de la cité du Vase, (dès 1919) une ville pionnière pour l'importation de Coca-Cola.
Livre :
William Reymond
Coca-Cola
L'enquête interdite
ISBN : 978-2 290-3553-4
www.jailu.com |
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Monument aux Morts
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SOISSONS |
Les sculpteurs du monument aux Morts de la ville de Soissons qui fut inauguré en 1935 sont Raoul Lamourdedieu ( né à Faugerolles:Lot et Garonne en 1877 et décédé à Pierrefonds:Oise en 1953 et Albert Bartholomé né à Thiverval Seine et Oise en 1848 et décédé à Paris en 1928)
Bartholomé Albert a sculpté les statues et Raoul Lamourdedieu les bas reliefs .
Le monument a été offert à la ville par Madame Pétrot Labarre .
Les inscriptions sur le monument:
"À SOISSONS IMMORTELLE
À SES ENFANTS TOMBÉS GLORIEUSEMENT POUR LA PATRIE"
Photo :monument aux morts de Soissons |
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Bernard DOUAY
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Bernard ,André,Louis,Léon DOUAY est né le 22 octobre 1924 et décédé le 9 novembre 2020 à Soissons .
Il a fait ses études au lycée de Soissons .
En janvier 1942, il rejoint Jean Coret à qui leur professeur d'Anglais M Obrier a confié le soin de former un groupe de jeunes résistants qui prendra le nom de "Bir Hakeim " affilié officiellement en 1943 au réseau "Vélites Thermopyles" puis à Libération Nord .
Bernard Douay était agent de renseignemnts des Forces Françaises Combattantes (FFC) et second du groupe Bir-Hakeim (immatriculé A9271 en octobre 1943).
Sources:famille Douay et le journal l'Axonais du 26/02/2015
Photo :archive de la famille Douay |
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Carte d'Identité en 1917
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Durant la première guerre mondiale, les habitants des zones occupées devaient avoir une carte d'identité.
Pour se rendre dans les environs immédiats de Soissons cette carte permettait d'aller à Saint Waast, Belleu, Courmelles, Saint Médard, Billy , Vaubuin, Mercin et Vaux et Villeneuve Saint Germain.
La photo n’était pas obligatoire . Si la personne devait quitter le canton la photo devenait obligatoire.
Photo d'une carte d’identité éditée le 27 septembre 1917 pour une Soissonnaise ( document privé ) |
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A Lovely World
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Un site avec des photos de nombreux pays et région de France:
Lien pour les photos de Picardie
http://www.alovelyworld.com/webfranc/htmfr/picardie.htm |
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Caisse d'Epargne
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La Caisse d'Epargne de Soissons a été fondée en 1836 ( au début elle était située à l'hôtel de Ville)
Elle fut mise en service en 1878 rue Porte -Hozanne
Ensuite elle s'est installée Place du Cloître, elle est maintenant située Square du Docteur Bonnenfant
Photo de la Caisse d'Epargne rue Porte -Hozanne en 1938 ( photo fournie par M . R. Bataille dont le Père a été directeur de cet établissement ) |
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Le Chevalier de Maison Rouge
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Le Chevalier de Maison Rouge est un roman ( publié en 1846) d'Alexandre Dumas né à Villers Cotterêts le 24 juillet 1802 et décédé le 5 décembre 1870 à Neuville lès Dieppe (Dieppe)
En 1963 Claude Barma a réalisé un feuilleton télévisé à partir de ce roman
Ce roman s'inspire de la vie d'Alexandre Gonsse de Rougeville (né à Arras en 1761 et décédé à Reims en 1814)
Le 23 octobre 1806 il s'est marié avec Caroline Boquet de Liancourt à la cathédrale de Soissons .
Photo:
Intérieur de la cathédrale de Soissons où s'est marié le Chevalier de Maison Rouge |
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Ecole Saint Georges
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L'école de garçons Saint Georges était située rue de l'échelle du Temple à Soissons .
Elle se situe maintenant au 24 boulevard Jeanne d'Arc ( école Enfant Jésus Saint Georges)
Photo envoyée par un élève le 19 avril 1905 à son Père , brasseur à Leuze (Aisne) . Il lui demandait de venir le chercher à la gare de Martigny le jeudi suivant à 13 heures.
Photo privée (famille D...prise en 1905) |
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Photo souvenir du 3è regiment du Génie
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Le 3 è régiment du Génie a été constitué sous le Premier empire.
Un habitant de Soissons a envoyé une photo à sa Mère. Prise à Montivilliers le 21 février 1915 ,il mentionne les noms de famille de ses camarades de la 16 ème Escouade .
Grégy, Gohier, Houillier, Raoult, Monnier, Dassonville, Charles, Ponthieu
Sources: Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/3e_régiment_du_génie
Photo : famille de Daniel Douay ( soldat en haut à gauche ) |
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"Carnets de Déportation " Pierre Prieur
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SOISSONS |
Pierre Prieur est né le 26 mars 1897 à La Ferté Gaucher ( Seine et Marne)
Engagé volontaire en 1915 sa bravoure lui vaut:
La Croix de guerre (5 citations dont une à l'ordre de l'Armée)
La médaille militaire
Le grade de chevalier de la légion d'honneur
Ingénieur,il devient chef exploitation électrique à Soissons.
Arrêté avec plusieurs Soissonnais, le 10 juin 1944 ils seront 20 détenus emmenés par car au Camp de Royallieu à Compiègne (Oise) .
Le 18 juin, il sera déporté à Dachau où le train arrivera après un voyage très éprouvant le 20 juin .
Il connaîtra l'horreur de ce camp jusqu'au 6 mai 1945 : date de son retour à Soissons . Il apprendra le décès de son fils Francis fusillé le 30 août 1944 avec son ami Alain Demeurisse sur la route de Compiègne à Pierrefonds près du carrefour de la Faisanderie .
Pierre Prieur est devenu chef de district EDF à Soissons puis pompier professionnel en 1951.
Il sera nommé inspecteur departmental des services incendies à Melun puis Chalons sue Marne. Il sera promu lieutenant colonel .
Il est décédé à Cabourg en 1986 .
Après son décès ses filles ont découvert des manuscrits . Pierre Prieur avait rédigé son quotidien durant sa déportation .
"Mémoires d'un Déporté"
Elle ont publié ces carnets ( offert par l'une de ses filles à N. D)
Photo: couverture du livre de mémoires de Pierre prieur ( à gauche sur la photo prise au retour à Soissons) |
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Les kermesses
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SOISSONS |
Dans beaucoup d'écoles, en fin d'année se déroule une kermesse.
ce nom est tiré du Flamand kermisse ( kerk :église et miss:messe)
Dans les Pays-Bas ,ce nom désigne les fetes paroissiales,les foires annuelles célébrées avec de grandes réjouissances ( on dit aussi :karmesse)
Photo prise lors d'une kermesse de l'école de L'Enfant-Jésus de Soissons fin des années 1950 . Des dames habillées en Auvergnates tiennent un stand. |
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Jean , Germaine et Jeanne VOGEL
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Jean Vogel ( né le 26 novembre 1891 à Paris) son épouse Germaine (née Vincent le 26 mai 1894 à Paris) et leur fille Jeanne (épouse Dutertre née le 8 août 1916 à Paris) furent des résistants du réseau "Vérité Française" ( affilié au Musée de l'Homme ) de Soissons.
Jean , Germaine, leur fille Jeanne et leur gendre Emile DUTERTRE ont été arrêtés le 25 novembre 1941 sur dénonciation d'un jeune Belge qui avait infiltré le réseau et qui était un espion à la solde des Allemands .
Ils furent internés à la prison de Fresnes .
Jugés au tribunal Boissy d'Anglas , Germaine Vogel fut condamnée à 2 ans de prison. Elle fut libérée le 22 novembre 1942.
Jean VOGEL a été condamné à mort et fusillé avec deux de ses compagnons: Daniel DOUAY et Emile LOUIYS.
Jeanne Vogel fut graciée .
Le 11 novembre 1943, Germaine Vogel a mis dans sa vitrine de son magasin (rue Saint Martin) la photo des trois résistants avec la mention "Morts pour la France" et des fleurs tricolores.
Elle a été arrêtée et sans jugement, a été déportée le 4 février 1944 à Ravensbruck ( elle sera libérée à la fin de la guerre )
Sa fille Jeanne fut ,elle aussi arrêtée .
Une nouvelle fois libérée,elle poursuivit ses activités de résistante
Après une nouvelle arrestation, elle fut libérée de la prison de Soissons par les Américains le 28 août 1944.
Emile Dutertre,son époux,est déporté à Buchenwald puis au Kommando de Neu-Stassfurt. Il est abattu par un SS durant les marches de la mort, le 16 avril 1945.
Sources:
http://www.memoresist.org/resistant/jean-vogel/
Photo: Famille Douay
Une plaque commémorative portant le nom des trois compagnons fusillés le 27 octobre 1942 : Daniel DOUAY, Emile LOUIYS et Jean VOGEL a été inaugurée lors de la journée de la Résistance à Soissons le 27 mai 2011. |
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Rue de Puységur
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A Soissons, la rue de Puységur relie le boulevard Jeanne d'Arc à l'avenue de Paris.
Armand,Marc,Jacques Marquis de Chastenet ( magnétiseur,fils de Jacques,François,Maxime ) est né à Paris en 1751 . Il est décédé à Buzancy (Aisne) en 1825.
Officier dans le corps royal de l'artillerie ,maréchal de camp en 1789,il quitta l'armée en 1792.
Emprisonné en 1797 pour avoir correspondu avec ses deux frères émigrés il fut libéré en 1799 et devint Maire de Soissons.
En 1814,Louis XVIII le nomma lieutenant général.
Élève de Mesmer,le Marquis de Puységur écrivit divers ouvrages sur le magnétisme.
le plus important est:
"Du magnétisme animal considéré dans ses rapports avec diverses branches de la physique générale" (1804/1807)
Photo:
Jardin de la Mairie de Soissons ( le Marquis de Puységur a été Maire de la ville de 1800 à 1805) |
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Rue Ébroïn
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SOISSONS |
Ébroïn était Maire du Palais ,successeur d'Erkinoald en 657. Il gouverna la Neustrie ( qui était le Royaume franc correspondant à l'ancien royaume de Syagrius au nord-ouest de la France actuelle, et a initialement pour capitale Soissons ) et le pays des Burgondes au nom de Clotaire III ,tandis que Childéric II ,second fils de Clovis II,régnait en Austrasie ,sous le tutelle du maire Wulfoald.
Il était trop jaloux du pouvoir dont la minorité du roi lui valait l'exercice pour souffrir que ses égaux, les leudes, ne lui fussent pas soumis. La reine Bathilde ,mère de Clotaire, dut se retirer au monastère de Chelles;les évêques de Paris et de Lyon périrent assassinés ; enfin, quand Clotaire III mourut , au lieu de réunir l'assemblée des Francs,Ebroin proclama de sa propre autorité Thierry III ( 3 ème fils de Clovis) roi de Neustrie et de Bourgogne (670) . Il provoqua une violente réaction aristocratique et un parti adverse , dirigé par St Léger, évêque d'Autun , donna à Childéric II le couronne de Neustrie. Ebroin fut arrêté et enfermé au monastère de Luxeuil .et Thierry III à Saint Denis . mais les leudes ne supportèrent pas le joug de St Léger et l'envoyèrent partager la captivité d'Ebroin à Luxeuil .
En 673,Childéric s'était à ce point ,aliéné les grands qu'il fut égorgé dans la foret de Bondy avec sa femme et son fils.Des circonstances particulières permirent aux deux rivaux de sortir de prison cette même année. Un moment réconciliés , ils se divisèrent encore . Saint Léger s'étant mis de nouveau à la tête des leudes de Neustrie et de Bourgogne, Ebroin l'assiégea à Autun, s'empara de sa personne , lui fit couper a langue et crever les yeux (678) .
S’attaquant alors aux Autrasiens , commandés par Pépin d'Héristal, Ebroin les vainquit à Lafaux près de Soissons. (680) mais il fut assassiné en 681 alors qu'il allait être le véritable maître de la Gaule .
Sources: wikipédia et dictionnaire Larousse
Photo: plaque de la rue Ebroin posée sur le mur du tribunal de Soissons |
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Paul-Maurice-Marie MATHIEU
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SOISSONS |
Paul-Maurice-Marie MATHIEU est né à Soissons le 26 février 1922.
"Requis pour le travail obligatoire en Allemagne,avait tenté de s'évader en Suisse, pris à la frontière, est emprisonné, envoyé à Düsseldorf après 3 mois de prison - Interné de son usine le 15 septembre 1944 à Oranienburg (Sachsenhausen) pour son action catholique et résistante - Envoyé à Oranienburg Sachsenhausen (matricule 102983) statut de déporté interné , puis transféré a Malbesstatd Kommando, travail à Langenstein , chantier B2 du Sonderstab Kammler, aménagement de galeries dans les collines du Thekenberg devant servir à enterrer les productions des usines d'aviation Junkers - Décède le jeudi Saint 29/03/1945 après avoir reçu clandestinement la Communion le 25 mars - "
Sources :
http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=5343317
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Soissons et sur la plaque commémorative du collège St Just de Soissons
La photo jointe appartenait à Madame Emma Douay |
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Attestation de Germaine Tillion : réseau "Vérité Française" de Soissons
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SOISSONS |
Une attestation de Germaine Tillion au sujet du réseau "Vérité Française" de Soissons.
" Je soussignée, Germaine Tillion, chef du réseau Musée de l''Homme Hauet-Vildé atteste sur l'honneur les faits suivants:
Daniel Douay a recruté personnellement dès août 1940 le groupe de Soissons, qui fut extrêmement dynamique et qui eu un sort particulièrement tragique.
Avec Eugène Delhaye , Maurice Moraux, le capitaine Louys ,il a constitué des stocks d'armes très importants que les Allemands ne trouvèrent jamais et dont la plupart servirent , en 1944, à la libération du pays.
En 1941,le groupe de Daniel Douay fut rattaché, par l'intermédiaire de Jehan de Launoy et du commandant Coqueugniot, au groupe Vérité Française de Paris ,dont le chef était le colonel de La Rochère ,groupe connu actuellement sous le nom de Réseau Musée de l'Homme Hauet -Vildé.
Avec l'aide de Jean Vogel,Aimé Dufour,Gilbert Jordana, Pluche,Leseigneur,Meurgue ,qui eux mêmes avaient chacun un groupe d'hommes sous ses ordres, de même que Delhaye , Moraux, le capitaine Louys,le capitaine Descamps,Douay organisa des évasions de prisonniers,l'établissement de faux papiers,le ravitaillement des évadés,le passage en Angleterre de volontaires.
En même temps,il s'occupa avec ses camarades de réunir et de transmettre au colonel de La Rochère par l'intermédiaire de Launoy et du Cdt Coqueugniot ,des renseignements militaires très importants . Il procéda également à la diffusion de tracts,de journaux clandestins (journal Vérité Française) d'affichage nocturne de papillons rédigés par le capitaine Louys .
Camionneur, il conduisait lui-même, dans son camion,les évadés, cachés sous des sacs de pommes de terre,on les faisait passer ainsi en zone libre et on les acheminait vers l'Angleterre. Il procédait de la même façon pour les armes récupérées dont il constitua des stocks avec l'aide de son groupe ,stocks qui furent répartis chez des particuliers ,ou cachées dans des carrières ,ou la fonderie Zickel où Delhaye était contre-maître ,ou encore dans les tombes du cimetière . Ces stocks étaient importants: 11700 fusils,des fusils mitrailleurs,des grenades,des munitions, un canon et un tank.
Trahi par le jeune J. D.. qui s'était introduit dans le groupe, Daniel Douay fut arrêté le 25 novembre 1941 .
Il fut fusillé le 27 octobre 1942, avec Vogel et la capitaine Louys.
De ses autres camarades , trois furent décapités en Allemagne : Descamps, Meurgue et Moreaux; les autres sont morts en déportation :Dufour,Jordana,Pluche.
Les Allemands qui s'étaient aperçus que chacun des accusés avait un groupe armé sous ses ordres,furent d'avis qu'en retardant quelque temps l'arrestation des chefs ils auraient pu arrêter ,dans la ville deux cents personnes dont aucune ne fut inquiétée ,grâce au silence de leurs chefs. "
Photo:
Attestation ( cachet de la Mairie de Saint Mandé du 28 janvier 1953) fournie par Germaine Tillion à la famille Douay . |
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Patronage Saint Crépin
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SOISSONS |
Au début des années 1960, un patronage a été créé à Saint crépin. Il se situait rue Jeanne Macherez à la salle Notre Dame.
L'été, les enfants venaient y passer l'après-midi. Une fois par semaine ils partaient la journée dans les environs, à pied. Ils faisaient plusieurs kilomètres pour aller dans des bois, dans la campagne : pique-nique le midi et jeux de plein air .
Durant plusieurs semaines, les enfants empruntaient de petites remorques à leurs familles et allaient dans les rues de Soissons ramasser les cartons et vieux journaux. Ils les entassaient salle Notre Dame .
Lorsqu'ils avaient ramassé plusieurs tonnes, un transporteur venaient les charger et les portait à la cartonnerie de Venizel
Avec l'argent récolté, les enfants faisaient de petits voyages.
Une année: Pierrefonds,puis Ermenonville l'année suivante :Fort Mahon, une autre :Blois.
Ils ont réussit à aller 3 jours en Alsace.
Les Soissonnais savaient qu'en juillet les enfants passeraient ramasser les cartons et durant l'année, ils les gardaient pour leur donner.
Les enfants étaient occupés et ils étaient fiers de voir que les voyages étaient financés grâce à eux .
Photo:
Les enfants du patronage Saint crépin jouant au ballon (année 1961) |
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Fête du Haricot
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SOISSONS |
La Fête du Haricot se déroule chaque année le dernier week-end de septembre .
Le dimanche après-midi, la parade parcourt la ville de la place de la République au mail
De nombreux chars, fabriqués par les associations de la ville , font la joie des spectateurs venus passer un bon moment .
Photo:"
Un très beau vase sur le char des" Papillons Blancs "de Soissons (l'APEI)
http://www.udaf02.fr/federations/associations-parents-denfants-inadaptes-federation-des-a-p-e-i/a-p-e-i-de-soissons-les-papillons-blancs/
Site pour renseignements:
http://www.feteduharicot.fr/ |
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Le bas de laine
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SOISSONS |
Le bas de laine est une association qui regroupe des artistes créateurs
lien pour ce site:
http://www.lebasdelaine.fr/index.htm |
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La cathédrale de Soissons...800 ans
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SOISSONS |
Samedi 12 et dimanche 13 ami 2012:Soissons célèbre les 800 ans de sa cathédrale
Liens:
http://www.soissons.catholique.fr/les-rencontres-a-venir/800eme-anniversaire-de-la-cathedrale-de-soissons.html
http://isabelle.fontaine.over-blog.com/article-12-mai-2012-nuit-de-la-cathedrale-de-soissons-105035658.html |
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Thomas Sommer
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Thomas Sommer est né à Soissons en 1982.
son album "Le Matin se lève sur la France" sortira le 22 décembre 2011.
Lien du journal l'Union:
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/thomas-sommer-sort-un-nouvel-album-le-festival-picarts-jen-reve |
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Joseph l'insoumis
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SOISSONS |
Mardi 18 septembre 2011 sur France 3, Jacques Weber incarnera le Père Joseph Wresinski (qui fit ses études au séminaire de Soissons et ordonné prêtre en 1946 desservit les paroisses de Vouel et Dhuizel)son titre:
Joseph l'insoumis |
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Chef Damien et le Festival de Cannes
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SOISSONS |
Damien Duquesne est professeur au Lycée Hôtelier de Soissons.
Il a remporté la finale "Electrolux Menu de Cannes".
Ce menu a été servi au jury du Festival présidé par Robert De Niro.
Le menu est sur le blog 750 grammes:
http://www.750g.com/article.26.934.7511.htm
Blog de Chef Damien:
http://chefdamien.750g.com/
Facebook:
http://www.facebook.com/lapagedechefdamien |
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Robert Attal
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Robert Attal est né à Constantine le 8 avril 1926.
Ce Professeur d'histoire a présidé pendant sept ans (1991-1997) la société d'histoire et d'archéologie du Soissonnais. Il a écrit plusieurs ouvrages consacrés à la Révolution française et à la guerre de 1914- 1918 en Picardie.
Il est l'auteur du livre "Les émeutes de Constantine - 5 août 1934",
en 2004 d'un livre de souvenirs : "Constantine au loin" et en 2006 de "Constantine, le cœur suspendu"
Liens:
http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LaCulture/celebrites.htm
http://www.sahs-soissons.org/menu/cadre.php?page=orgh_pdt&som=org&tpg=tp&PHPSESSID=5cb781e585d6d16d110d9f02595bc9a9 |
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Square Daniel Douay, Emile Louys et Jean Vogel
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SOISSONS |
A l'occasion de la journée de la Résistance le 27 mai 2011, un square a été inauguré en bas de la rue de l'Intendance à Soissons.
On lui a donné le nom de trois résistants de la première heure (arrêtés le 25/11/1941 et fusillés ensemble à la caserne Balard de Paris le 27/10/1942)
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Daniel Douay: Transporteur
Emile Louys: Fonctionnaire aux impôts
Jean Vogel: Fourreur
Membres du réseau "Vérité Française"
Photo prise par la famille douay lors de l'inauguration de la plaque |
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Groupe de jeunes" Bir Hakeim" 1942-1945
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SOISSONS |
Dans le supplément spécial du bulletin de la Société Archéologique Scientifique et Historique de Soissons de mai 2010, les débuts de la résistance dans le Soissonnais sont évoqués..
Un article est consacré au groupe de jeunes "Bir Hakeim" (1943-1945). |
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Les combats de l'Abbé Pierre
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SOISSONS |
Le journaliste Soissonnais Denis Lefèvre (né le 11 janvier 1955 à Villeneuve St germain) a publié un livre très complet sur l'Abbé Pierre aux éditions :
"le cherche midi"
Titre:
Les combats de l'Abbé Pierre
Liens :
journal l'Union
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-soissonnais-publie-un-livre-consacre-a-%C2%AB-linsurge-de-dieu-%C2%BB-denis-lefevre-re
bibliosurf:
http://www.bibliosurf.com/Les-combats-de-l-Abbe-Pierre |
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Axo Box
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SOISSONS |
Axo Box est le nom de coffrets offrant diverses prestations dans le département de l'Aisne:
gastronomie, activités de plein ,air, pilotage ...etc...
Lien
http://www.axo-box.fr/ |
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La Maison des Rocheville
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SOISSONS |
La Maison des Rocheville est un feuilleton télévisé français en cinq épisodes de 100 minutes, créé par Julien Sarfati et Sarah Romano, très librement inspiré de la trilogie de Yann de L'Écotais, réalisé par Jacques Otmezguine qui sera diffusé en septembre 2010 sur France 2.
Aurore clément ,née le 12 octobre 1945 à Soissons ,interprète le rôle de Marie de Rocheville.
Nous suivrons la saga de cette famille de 1893 à 1968.
Cette série a de particulier que c'est la maison (voix de Judith Magre) qui raconte l'histoire des Rocheville
Sources Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Maison_des_Rocheville |
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Cérémonie en mémoire des résistants Soissonnais
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SOISSONS |
M.Patrick Day, maire de Soissons a fait une allocution à la gendarmerie de Soissons le 27 mai 2010 lors de la cérémonie en l'honneur de la résistance Soissonnaise.
Lien:
l'Union du 29 mai 2010
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/du-heros-dhier-aux-missions-daujourdhui-lhommage-au-capitaine
Photo
M le maire de Soissons durant son allocution |
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Gendarmerie Henri Descamps
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SOISSONS |
Le 27 mai 2010 à 15 heures une cérémonie en l'honneur du capitaine Henri Descamps et de Daniel Douay ( et à la mémoire de tous les résistants Soissonnais) c'est déroulée à la gendarmerie de Soissons.
Discours de M.René Verquin :
Réseau Musée de l'Homme
Groupe Vérité Française
C'est peut-être la dernière fois que, dans cette caserne, la Municipalité et la Gendarmerie de Soissons honorent, ensemble, le chef d'escadron Henri Descamps, commandant la section de gendarmerie dès juillet 1940.
Il est projeté en effet de regrouper au niveau national, dans une même journée, devant un monument local unique, les manifestations à la mémoire des résistants, de 1940 à la Libération du territoire.
C'est un honneur pour moi de participer à ce devoir de mémoire envers le père de mon camarade d'école, Pierre Descamps, en ce 70° anniversaire de l'éclosion des premiers réseaux de résistance à l'ennemi, en évoquant le groupe Vérité Française.
Ce groupe fut initié à Soissons par le transporteur Daniel Douay qui, dès son retour d'exode, en août 1940, prit contact avec le réseau Musée de l'Homme, créé à Paris au nom de la France Libre par le BCRA, Bureau Central de Renseignements et d'Action.
La solennité de la présente commémoration est rehaussée par la présence de quelques uns des fils, petit-fils et proches parents de deux des chefs de la section soissonnaise de Vérité Française, réunis pour la première fois depuis 70 ans environ. Je les remercie de leur présence et je sais gré à la municipalité de Soissons d'avoir facilité cette réunion.
En été 1941, le réseau Vérité Française fut dénoncé à la Police allemande, démantelé en novembre avec l'arrestation de la majorité de ses membres, dont la section soissonnaise, puis anéanti en août 1942, avec l'arrestation à Paris de Germaine Tillion, membre fondateur du réseau Musée de l'Homme, qui fut le premier bataillon tombé, d'un bloc, aux mains de l'Occupant, avec les premiers jugés pour être exécutés ou déportés.
C'est ainsi que le 25 novembre 1941, une quinzaine de patriotes soissonnais, et quelques épouses, sont arrêtés par la Police allemande de Paris avec l'appui, impérativement exigé, d'agents de Police soissonnais maintenus dans l'ignorance de l'ampleur de ces arrestations.
Ils sont internés, interrogés, certains torturés, tous jugés et, hormis les quelques rares renvoyés chez eux, dont une erreur de patronyme, exécutés en France, en camps de concentration ou en forteresse. Aucun n'a parlé.
Si le capitaine Descamps bénéficie de quelque honneur, ses camarades du même réseau, civils pour la plupart, sont restés jusqu'ici, anormalement dans l'oubli.
Pour réparer un peu cette omission, rappelons simplement leur nom :
Madame Pierre,
Les frères Débruyère,
Les couples: Descamps, Douay, Dufour, Vogel.
Messieurs: Coquelle, Couverchon, Jordana, Meurghe, Moreau, Leseigneur, Louys, Pluche, Suray.
Votre patience va être sollicitée, après un étrange oubli depuis la Libération, pour l'évocation du souvenir de Daniel Douay, faute de pouvoir le faire pour chaque membre du groupe.
D'autant qu'il faudrait évoquer ceux non identifiés par les allemands, qui ont pu poursuivre l'action individuellement, sans structure, comme Jeanne Jauquet que les instances juives ont, plus tard, déclarée Juste.
Daniel Douay, héros décoré de l'Armée d'Orient 14-18, était transporteur à Soissons, avenue de Reims.
En mai 1940, c'est l'exode. Il emmène en camion, sa femme, ses six garçons et quelques amis vers l'île d'Yeu, pour attendre et voir.
Eh bien non ! Et sa décision est rare. A mi-chemin, sur la Loire, une fois sa famille assurée d'aller à bon port, il l'abandonne et revient à Soissons offrir ses services et son camion. Sous la menace de la percée des chars allemands, il participe à l'exode des derniers habitants et à la sauvegarde des archives administratives vers St Lunaire. Sa mission accomplie, il rejoint les siens en Vendée.
Le 15 juin 1940, les Allemands entrent dans Paris. Le nouveau gouvernement obtient l'armistice. Tout le monde est soulagé.
Le 18, De Gaulle, relançant la lutte, allume la flamme de la résistance.
En août, dès son retour à Soissons avec sa famille, Daniel Douay prend contact avec quelques amis pour agir. Humaniste par l'action, il veut aider.
Et le domicile des Douay devint le passage obligé d'une vaste filière entre Belgique et France du Sud-Ouest. De nombreux évadés témoigneront de cette voie de la liberté qui déjoua la répression de la Gestapo.
En fait, ces rencontres et réunions secrètes chez les Douay et Descamps dureront, malgré le danger, jusqu'aux arrestations de novembre 1941. Car en août 1941," Musée de l'Homme"envoie à Daniel Douay, un jeune belge traqué par la Gestapo qui veut passer en zone libre. On le teste par prudence et on l'adopte par pitié.
Or, c'est une taupe, de la Gestapo parisienne, qui va subtilement identifier et vendre tout le réseau. A son arrestation en 1945, il sera rendu responsable de l'incarcération de près de 1000 personnes dont 400 furent fusillés ou périrent en déportation.
Le 27 octobre 1942, les soissonnais Douay, Louys et Vogel sont fusillés à la caserne Balard avec quelques parisiens.
Dans un dernier message avant son supplice, Daniel Douay avait remercié ceux qui l'avaient aidé et conjuré ses six fils d'aimer comme lui, la Patrie et Dieu. Il concluait :
« Soyez toujours Français, et...n'ayez pas de vengeance pour personne.
Plus qu'un message, ses dernières volontés !
Revenons au gendarme Henri Descamps, qui nous accueille ici.
Né en 1906 à Fromelles dans le Nord, il fait son service en 1926 et rengage en 1929 comme sergent.
Elève-officier à Saint Maixent à l'Ecole Militaire d'Infanterie et des Chars de Combat, il en sort sous-lieutenant en octobre 1932, promotion La Tafilalet.
Il entre à l'Ecole d'Application de la Gendarmerie de Versailles avant d'être affecté comme lieutenant, à Le Quesnoy, puis à Valenciennes.
En 1939, c'est la guerre. Il est volontaire pour les Corps Francs.
Promu capitaine le 15 mars 1940, il commande le 56° GRDI 1, avec lequel il participe à de nombreuses reconnaissances,... donnant à ses cavaliers un très bel exemple de bravoure et de maîtrise de soi.
Son unité est opposée à la 1°Panzerdivision allemande. Mais il échappe à l'encerclement et tout en combattant, parvient à gagner la Zone Libre, avec hommes, armement et véhicules.
Après ces combats de mai-juin 1940, le capitaine Descamps est affecté à Soissons, aux ordres du nouvel Etat Français.
Mais comme le rappelle le colonel Derré « Fils du Nord, il avait 8 ans en 1914,... il n'a pas oublié. Cette nouvelle occupation du pays, il la ressent comme une souillure sacrilège. Elle lui est physiquement intolérable. Sa détermination ne peut faire aucun doute, elle s'inscrit comme une ligne fatale et inexorable. Son tempérament ardent ne lui permet pas d'attendre, il est disponible pour l'action ».
Pierre, son fils, m'a proposé ce complément de motivations « Chrétien pratiquant profond, il rejeta l'armistice. Il aurait combattu n'importe quel ennemi de la France... Et dès l'avant-guerre, il s'était insurgé contre l'hitlérisme païen, pourvoyeur de paganisme.»
Il aurait sans doute à la longue, ajusté ses opinions s'il avait survécu aux tortures et pu connaître le panel complet de la perversion hitlérienne. Mais avant fin 1942, la majorité des français est encore fataliste-légitimiste, et ne soupçonne guère les sinistres réalités.
Or, le capitaine Descamps n'est pas fataliste et dès septembre 1940, il applique son savoir militaire et devient l'animateur des opérations organisées dans l'ombre avec ses camarades du groupe Vérité Française,
pour la récupération des armes abandonnées par les troupes françaises,
pour les renseignements destinés à Londres,
pour les débuts du sabotage,
pour l'aide aux victimes de l'occupant ou spoliées lors de l'exode,
aux soldats français refusant l'exil en Allemagne,
aux proscrits privés de droits et de secours,
aux juifs en mal de trouver une solution de survie,
à ceux qui veulent rejoindre Londres, lycéens, pilotes alliés abattus,etc,
à ceux qui ont besoin de nouvelles identités,
en bref, à tous ceux qui ont besoin de n'importe quoi.
Et ce, jusqu'au 25 novembre 1941 où la Police allemande investit la gendarmerie de Soissons. Le capitaine Descamps tente de s'échapper. Une rafale allemande l'atteint.
C'est le début de son calvaire, les interrogatoires, la torture.
Le 15 avril 1942, s'ouvre devant le tribunal militaire du Gross-Paris, siégeant à Fresnes, le premier grand procès d'un réseau de la Résistance. Le capitaine Descamps est condamné à mort, mais déporté en Allemagne en septembre.
Bénéficiant d'un bref sursis, il survit à son ami Daniel Douay, jusqu'au 5 décembre 1942 où, sur ordre personnel d'Hitler, il est décapité dans les fossés de la citadelle de Brandenburg.
Il est, à titre posthume, promu chef d'escadron et le 20 mai 1947 nommé chevalier de la Légion d'honneur 2, ainsi que chef d'escadron FFI.
En 1946, la caserne de gendarmerie de Valenciennes prend son nom.
En 1958, ses cendres sont ramenées à la nécropole du Struthof.
Le 6 juillet 1965, son nom est affecté à la promotion 1964-65 de l'école des officiers de Gendarmerie de Melun.
Une rue de Soissons honore son nom et ici, une plaque.
Mais, alors que la plupart des postulants au titre de résistants avait obtenu, dès la Libération, toutes attestations utiles, les survivants et les veuves de ce premier réseau de 1940, n'obtinrent la conclusion de leurs droits que beaucoup plus tard.
Mme Douay que l'arrestation avait laissée sans ressource avec six fils, s'engagea comme son mari, ce qui lui valut le grade de lieutenant en résistance. Mais son dossier ne sera forclos qu'en 1952, 10 ans après.
Et le dossier de Mme Descamps, en 1956, 14 ans après.
Pour conclure, en accord avec les convictions du capitaine Descamps, retenons le message de Daniel Douay ...
N'ayez pas de vengeance pour personne.
Consigne de pardon certes, mais non celle de l'oubli.
René Verquin, vice-pdt SAHS
Aujourd'hui, la caserne de Valenciennes qui porte le nom du capitaine Descamps, semble désaffectée. Ne voilà-t-il pas l'occasion pour Soissons de postuler au passage du témoin dans notre course au devoir de mémoire ?
Photo prise par la famille Douay :
M René Verquin président de la société historique de Soissons pendant son discours mémoriel |
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"Le Jet de Pierre"
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SOISSONS |
Le jet de Pierre (ou le haricot déchainé) est un blog de Pierre Commeine, dessinateur de presse qui collabore avec le "Vase communicant" de Soissons.
Durant deux ans environ, "LE JET DE PIERRE " était un dessin qui paraissait dans le journal "L'Union" édition de Soissons.
Lien du blog de billets d'humeur et d'humour :
http://jet-de-pierre.over-blog.fr |
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La rafle du 17 juillet 1942
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SOISSONS |
A Paris "la rafle du Vel d'hiv" a eu lieu les 16 et 17/07/1942.
Au même moment, à Soissons, (le 17 juillet 1942), une grande rafle similaire s'est déroulée.
De nombreux Soissonnais (femmes, enfants...) furent déportés.
En 2009, un film "La rafle" (Roseline Bosch) se tourne avec Mélanie Laurent, Jean Reno, Samuel le Bihan, Sylvie Testud, Anne Brochet, Thomas Darchinger (entre autres).
La sortie est prévue en 2010.
Devant tant d'horreurs, certains "Les justes" ont caché des juifs leur épargnant un sort affreux.
Site sur le film :
http://www.imdb.com/title/tt1382725/
Quelques sites sur les rafles:
http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/letoffe.htm
http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/justes.htm
http://www.memorialdelashoah.org/documentation-shoah/rafle-du-vel-d-hiv.htm
Photo : Montage sur Montmartre (endroit où certaines scènes du film "Les Justes" sont tournées). |
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Vienne 1913
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SOISSONS |
Vendredi 14 novembre 2008, au Mail, il y a eu une représentation de "Vienne 1913" d'Alain Didier-Weill mis en scène par Jean-Luc Paliès.
Vienne est le personnage principal dans laquelle se côtoie le pire (Hitler jeune, Hugo l'antisémite et le meilleur : Klimt, Freud).
Sources
journal l'Union du 10/11/2008
http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/205467/__Vienne_1913_____les_fausses__notes_de_l_histoire_au_Mail
Renseignements :
03 23 76 77 70
montage de photos personnelles de Vienne: Schonbrunn, Hofburg, Statues de Mozart et Strauss. |
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Décès de Soeur Emmanuelle
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SOISSONS |
Soeur Emmanuelle est décédée lundi 20 octobre 2008 à Callian (Var).
Elle est née le 16/12/1998 à Bruxelles Belgique. Elle se nommait Madeleine Cinquin.
En mai 2002, invitée par le diocèse de Soissons, elle a rencontré 700 élèves du collège Saint Paul et du lycée Saint Rémy.
Elle leur a parlé (entre autres) de ses "chiffonniers du Caire" et leur a laissé un message : "ça vaut la peine de se battre".
En 1995 aux côtés de Geneviève De Gaulle-Anthonioz, elle demanda à Jacques Chirac d'orienter sa campagne sur la fracture et l'exclusion sociale.
Les obsèques de Soeur Emmanuelle auront lieues mercredi 22 octobre 2008. Messe à la chapelle de la maison de retraite de Caillan ou elle vivait ses dernières années. Son inhumation se fera dans la cimetière de Callian (Var). |
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Opération brioches
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SOISSONS |
Chaque année ,depuis plus de 50 ans, au mois d'octobre, des brioches sont proposées à la vente en faveur de l'association "Les papillons blancs".
Site :
http://www.apeisoissons.fr/ |
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Le groupe BAX
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SOISSONS |
Un groupe Soissonnais "BAX" (diminutif du compositeur, chanteur et guitariste : Christophe Backès. Le batteur est Nico. La basse : JP. Laurence allie le charme et le talent dans cet ensemble musical.
Site :
http://www.baxlegroupe.com |
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Asia Tik
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SOISSONS |
Un site créé par deux Soissonnais amoureux de l'Asie.
Site :
http://www.asia-tik.com |
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Guillaume Laurant au Festival de Cannes
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SOISSONS |
Guillaume Laurant (ancien élève du lycée de Soissons) a monté les marches du palais des Festivals de Cannes 2008 avec son épouse Sandrine Bonnaire pour assister à la projection de Synecdoche New York (Charly Kaufman) avec (en autres) Michelle Williams
Sources
http://fr.news.yahoo.com/dontmiss/20080524/
ten-cannes-2008-sandrine-bonnaire-super-a4307fe.html |
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Patrick Dupond et Leîla Da Rocha : Fusion
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SOISSONS |
A l'Espace Cardin de Paris, le 19 avril 2008 à 20h30, Patrick Dupond a donné une représentation intimiste (sur invitation).
Avec Leîla Da Rocha, danseuse spécialiste de danses orientales, ils ont présenté Fusion".
Occident et Orient réunis.
Site :
http://spectacles.premiere.fr/pariscope/theatre/salle-de-spectacle/
spectacle/fusion-patrick-dupond-et-leila-da-rocha/ |
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Le vase communicant
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SOISSONS |
Le vase communicant est un bimensuel gratuit qui traite de la vie du Soissonnais.
C'est aussi un site internet sur lequel on peut télécharger le journal.
Site :
http://www.levase.fr/accueil.php |
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Maurice Duruflé
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SOISSONS |
Maurice Duruflé (né à Louviers -Eure- le 11/01/1902 et décédé à Louveciennes -Yvelines- le 16/06/1986) organiste et compositeur, fut l'assistant de Louis Viernes à Notre Dame de Paris.
Ami d'un autre élève de Louis Vierne (le chanoine Henri DOYEN titulaire de l'orgue de Soissons qui a composé le thème du carillon de la cathédrale). Il enregistra des oeuvres pour orgue de BACH sur l'orgue de Soissons. En hommage (et dédicace !) au chanoine DOYEN, il a pris le thème du carillon pour en faire une fugue et un opus 12 ! La première "interprétation" a d'ailleurs été faite par Maurice DURUFLE lui-même, à Soissons, le 6 janvier 1964. |
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La nef
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SOISSONS |
La nef et les sept travées.
Les colonnes sont appelées "piliers soissonnais". |
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Rubens : l'Adoration des Bergers
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SOISSONS |
Pierre Paul Rubens (né à Sieghen-Westphalie et décédé à Anvers en 1577) offrit le tableau l'Adoration des Bergers en remerciements aux frères Cordeliers (Franciscains) de Soissons qui l'avaient soigné. |
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Henri Doyen
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SOISSONS |
Le chanoine Henri Doyen (1902/1988) était le titulaire de grandes orgues de la cathédrale de Soissons.
Elève de Louis Viernes (1870/1937) on lui doit un ouvrage sur son maitre : "Mes leçons d'orgues avec Louis Viernes".
On lui doit une messe "Veni Sancte Spiritus".
Anne Marie Barat (1948/1990) fut son assistante à partir de 1982 puis, elle devint titulaire des orgues à Pâques 1988.
http://pageperso.aol.fr/musiqueetorgue/
index.htm
Isabelle Fontaine est devenue titulaire des grandes orgues :
http://www.orguefrance.org/fontaine.htm |
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Les grandes orgues.
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SOISSONS |
Lors de la première guerre mondiale en 1918, les grandes orgues de la cathédrale créées par Merklin furent détruites.
En 1949, on demanda à Victor Gonzalès de les refaire.
Ce fut sa dernière oeuvre.
Elle furent inaugurée en 1956 par Marcel Dupré (Rouen : 03/05/1886/ Meudon : 30/05/1971) compositeur, organiste de l'église St Sulpice à Paris (1934/1971). Directeur du Conservatoire national de Musique et de Danse de Paris (1954/1956). |
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La chaire
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SOISSONS |
La chaire qui servait aux prêches. |
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Plaque commémorative
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SOISSONS |
Louis IX fut fait chevalier à la cathédrale de Soissons avant d'être sacré Roi de France par l'évêque de Soissons à la cathédrale de Reims. |
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Le choeur
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SOISSONS |
Le choeur de la cathédrale est de style gothique lancéolé (en forme de lances).
Le déambulatoire abrite 5 chapelles.
Une tapisserie du XVè représente le martyr de Gevrasius et Protasius patrons de la cathédrale.
Le mobilier est de 1767/1775.
Une statue de marbre de Michel-Ange Slodtz est intitulée "L'Annonciation". |
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Vitraux nord
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SOISSONS |
L'ensemble du transept nord de la cathédrale date du règne de Philippe le Bel (autour de 1300). |
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Jules-François de Simony
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SOISSONS |
La statue de Jules-François Simony, évêque de Laon et de Soissons (1825/1848).
Né à Toulon (Var) le 29/07/1770 et décédé à Soissons le 29/02/1849. |
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Chapelle du Saint Sacrement
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SOISSONS |
Dans la cathédrale, l'hiver, la messe est souvent dite dans la Chapelle du Saint Sacrement. |
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Gabrielle Marie de la Rochefoucauld
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SOISSONS |
A droite en entrant dans la cathédrale, une statue de Gabrielle Marie-Charlotte de la Rochefoucauld (née en 1732, décédée en 1806).
Elle fut abbesse du Paraclet et de Notre Dame de Soissons de 1683 à 1693. Elle offrit asile à ses deux frères François-Joseph de la Rochefoucauld Bayers (prélat français, évêque de Beauvais né à Angoulème en 1732 et décédé à Paris en 1792) et Pierre-Louis, évêque de Saintes.
Après leur fuite, elle fut obligée de quitter l'abbaye et mourut 15 ans plus tard aveugle et dans un complet dénuement. |
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Henriette de Lorraine d'Elboeuf
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SOISSONS |
A l'entrée de la cathédrale deux statues transférées en 1821.
A gauche en entrant:
Henriette de Lorraine d'Elboeuf (née en 1592, décédée le 14/01/1669) fut Abbesse à notre Dame de Soissons de 1660 à1669. |
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La façade nue
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SOISSONS |
La façade de la cathédrale a la particularité de n'avoir aucune sculpture.
En 157 et 1568, les huguenots ont brûlé le mobilier et ont enlevé les statues.
En 1798, les théophilanthropes ont occupé la cathédrale une année et ont ôté toutes les sculptures extérieures. |
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La fontaine et l'Angelot
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SOISSONS |
La fontaine se trouvait sur la place Mantoue avant sa rénovation.
Elle a été déplacée. L'Angelot avait disparu, il a été remplacé. |
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La cathédrale à une tour
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SOISSONS |
La cathédrale de Soissons, qui fait partie des 7 cathédrales de Picardie, a la particularité de n'avoir qu'une tour. |
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La cathédrale St Gervais et Saint Protais
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SOISSONS |
Vue de la cathédrale depuis la rue du Théâtre Romain.
Construction : du XII/XIV ème siècle. |
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La Tour Macé
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SOISSONS |
En 1933, le rue du théâtre Romain fut créée.
A cette occasion on découvrit un vestige de la ceinture médiévale qui enserrait Soissons sur 12 hectares : La Tour Macé du XII/XIV ème siècle. |
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Vers la rue Saint Martin
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SOISSONS |
Vue depuis la place de la République vers la rue Saint Martin.
Au fond, la cathédrale. |
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L'ancienne bourse du commerce
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SOISSONS |
Maintenant restaurant, l'ancienne bourse du commerce de Soissons fut aussi un cinéma : Le Vox. |
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Plaque commémorative
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SOISSONS |
Une plaque a été inaugurée le 02/08/1945 sur un mur de l'avenue du général Leclercq.
Elle commémore la libération de Soissons.
A cet endroit, le 28/08/1944, la jonction des chars de l'avant-garde américaine a eu lieu. |
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Cht'iot cadet
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SOISSONS |
Au jardin d'horticulture, un espace de jeux est réservé aux cht'iots cadets Soissonnais. |
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Vers la rue Racine
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SOISSONS |
Vue du carrefour du vase vers la rue Racine, plus loin, l'Abbaye de St Jean des Vignes. |
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Vers le boulevard Jeanne d'Arc
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SOISSONS |
Du carrefour du vase, en prenant le boulevard Jeanne d'Arc, on rejoint la place St Christophe.
A gauche de la patte d'oie, la rue Camille Desmoulins. |
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La carrefour du vase
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SOISSONS |
Ce carrefour, nommé patte d'oie en raison de sa forme mène vers la rue Racine, la rue du Général Leclercq, le Boulevard Jeanne d'Arc, le Rue Camille Desmoulins et l'avenue de Château-Thierry. |
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Rue des courants d'air
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SOISSONS |
Le long de la cathédrale la rue de Jaulzy rejoint la place Fernand Marquigny.
Le vent souffle à cet endroit.
Les Soissonnais ont baptisé cette voie : "Rue des courants d'air". |
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Aurore Carbonneau
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SOISSONS |
Aurore Carbonneau est une danseuse de talent née à Soissons le 4/05/1983.
En novembre 2004, elle est élue Miss Picardie.
En 2005, elle danse et joue dans la comédie musicale de Kame Ouali "Le Roi Soleil".
Elle interprète le rôle d'une suivante de Madame de Montespan.
Photo :
Le roi soleil au Palais des Sports de Paris. |
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Corinne Touzet et Soissons
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SOISSONS |
Lundi 7 avril 2008, sur TF1, un téléfilm (tiré du livre "Mouloud au coeur" de Catherine Lévy) a été diffusé.
Ce film a été dédié au Professeur Francine Leca (chirurgien cardiaque à l'hopital Necker Enfants malades de Paris) qui préside l'équipe du Mécénat de Chirurgie Cardiaque enfants du Monde.
Site :
http://www.mecenat-cardiaque.org/
Le téléfilm s'intitule "Une maman pour un coeur".
Corinne Touzet interprète le rôle de la maman de "coeur" qui reçoit Mouloud venu d'Afrique se faire opérer à Nice.
Une anecdote dans ce téléfilm :
Elle exerce le métier d'architecte et doit faire en urgence la maquette pour un projet de médiathèque pour la ville de Soissons.
Photo :
Corinne Touzet au festival de la fiction de la télévision. St Tropez septembre 2004. |
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Charles-Philippe-Henri Ronsin
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SOISSONS |
Charles-Philippe-Henri Ronsin , écrivain et général français, est né à Soissons en 1752.
Il fut guillotiné à Paris en 1794.
Jeune, il se rendit à Paris et s'occupa de littérature.
Au début de la Révolution, il se fit remarquer dans les clubs.
Il fit jouer deux tragédies:" La ligue des fanatiques" et "Louis XII, le père du Peuple"
En 1793, le ministre de la guerre, Bouchotte, réclama ses services.
Il partit en Vendée avec le grade de général de brigade.
Il fut rappelé à cause de sa violence et de ses pillages.
Il fut défendu par Collot d'herbois, Carrier, Danton et échappa à une condamnation.
Arrêté de nouveau comme hébertiste, il fut condamné à mort et guillotiné le même jour qu'Herbert. |
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Rue Quinette
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SOISSONS |
Près de la place Saint Christophe, se trouve la rue Quinette.
Nicolas-Marie Quinette, baron de Rochement, est né à Soissons en 1762 et décédé à Bruxelles en 1821.
Il était notaire à Soissons lorsque la révolution éclata. Il s'y rallia.
Il fut élu député à la législative puis à la Convention.
Il était membre du comité de Salut Public lorsqu'il fut livré par Dumouriez à l'Autriche.
Il fut prisonnier au Spielberg jusqu'en 1795.
Membre du Conseil des Cinq-Cents, il en devint Président.
Ministre de l'intérieur en 1799, il se rallia à Napoléon et fut nommé préfet de la Somme en 1800.
En 1848, il adhéra à la déchéance de l'Empire, néanmoins, pendant les Cent Jours, Napoléon le nomma Pair de France.
En 1816, atteint par la loi contre les régicides, il exila à Bruxelles où il mourut. |
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Rue Quinquet
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SOISSONS |
non loin de l'hôtel de Ville de Soissons, il y a la rue Quinquet.
Antoine Quinquet est né à Soissons le 09/03/1745 et décédé en 1803.
Il est l'inventeur de la lampe à double courant d'air, avec réservoir d'huile supérieur à la mèche.
Photo :
Croquis d'une lampe à Quinquet |
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Rue de la Buerie
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SOISSONS |
A Soissons, une rue près de la Cathédrale se nomme : Rue de la Buerie.
Ce nom vient du vieux français "buer" faire la lessive.
http://fr.wiktionary.org/wiki/buer
Dans une buerie (nom Flamand-Picard), on "blanchissait" les toiles salies, écrues etc... qui sortaient des fabriques des tisserands.
On peut supposer qu'à cet endroit il y avait une blanchisserie "buerie".
http://fr.wiktionary.org/wiki/buer |
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Rue Paillet
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SOISSONS |
Alphonse-Gabriel-Victor Paillet est né à Soissons en 1795, il est décédé à Paris en 1855.
Avocat à Soissons puis au barreau de Paris (il y fut plusieurs fois bâtonnier), il devint en 1846, député de Château-Thierry.
Après la révolution de 1848, il reprit sa place au barreau, puis représenta l'Aisne à l'Assemblée législative en 1849.
Après l'avènement de l'empire, il fut chargé, par la famille d'Orléans de combattre devant la cour de Paris, le décret qui lui avait confisqué ses biens.
Il est l'auteur d'un traité de Droit Public Français (ou histoire des institutions politiques). |
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Drapeau de Soissons à Royallieu
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SOISSONS |
Le 23 février 2008, le Mémorial de Royallieu a été inauguré en présence de nombreuses personnalités.
Monsieur Philippe Marini, sénateur maire de Compiègne, Monsieur Christian Poncelet, Président du Sénat, des députés, desconseillers etc...
Michel Drucker était présent (son père Abraham fut interné dans le camp de Royallieu).
Les drapeaux de l'Aisne et de Soissons étaient en tête du défilé. |
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Monseigneur Hervé Giraud
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SOISSONS |
Le nouvel évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin est né le 26/02/1957 à Tournon (Ardèche).
Après ses études à Lyon, est ordonné prêtre le 22/07/1985 à Viviers (Ardèche).
Nommé évêque en mai 2003, depuis le 22 février 2008 il est à la tête du diocèse de Soissons.
Photo :
Vallon Pont d'Arc lieu célèbre de l'Ardèche.
Sources : site yahoo
http://fr.news.yahoo.com/ap/20080222/
tfr-religion-eveque-nomination-soissons-56633fe_1.html |
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Communion solennelle en 1960
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SOISSONS |
Il y a quelques décennies, les communions étaient célébrées avec un rituel impeccable.
A Soissons, les enfants devaient aller au moins 3 années au catéchisme.
L'année des 12 ans, il y avait un examen écrit puis un oral au cours duquel l'Abbé faisait réciter les prières.
Il fallait avoir la moyenne pour faire sa "communion solennelle".
Certains qui ne l'avaient pas devaient apprendre leurs prières et repasser un "repêchage".
Une semaine avant, il y avait la "retraite", prières, messes et bonnes résolutions, répétitions de la cérémonie s'enchaînaient.
Le grand jour, à la Cathédrale de Soissons, il y avaient les garçons qui avait la messe du matin (vers 8h) puis plus tard, vers10h, c'était au tour des filles.
Ce n'était pas du tout par galanterie que les garçons étaient convoqués de bonne heure, c'est tout simplement, qu'à l'époque, on pensait que les filles étaient plus lentes à se préparer.
Les familles faisaient assaut de toilettes, chapeaux...
Après la messe, c'était la remise des cadeaux puis le repas.
Les invités recevaient des images et des dragées.
Il ne fallait pas trop flâner car ensuite, communiantes et communiantes se retrouvaient sur le parvis de la cathédrale pour les Vêpres et faisaient une procession place Mantoue.
Chacun faisaient admirer sa première montre qui était le cadeau de circonstance.
Ensuite, la soirée se poursuivait en famille et le lendemain matin il y avait la messe d'action de grâce.
A la fin de celle ci, les communiants était pris en photo.
La photo sur ce site présente les communiantes du 12 juin 1960, quartier St crépin, à Soissons |
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Horlogerie Weyland
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SOISSONS |
Cette photo date des années 1896/97.
Elle représente un couple d'horlogerie-bijouterie de la rue Saint Martin à Soissons.
Ce magasin était tenu par Edmond Weyland né en 1842 à Arlon en Belgique et son épouse Marie-Léontine Ribaut née et décédée à Soissons ( 11 octobre 1837 /22 mars 1927 )
L'horloger se rendait dans les campagnes environnantes dans une carriole tirée par un cheval réparer les horloges des mairies et des églises.
Les journées étaient longues et parfois, l'accès aux horloges, difficile.
Dans le livre " Des civils racontent 1914 " (SAHS de Soissons) Leur nom figure orthographié Veyland page 118 et 151 .Dans le chapitre "Journal Ernest Dupré " il est mentionné avec la liste des commerçants qui étaient restés à Soissons en 1915 . |
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Little Brit'Aisne
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SOISSONS |
Nouveau à Soissons 02200.
Apprendre l'Anglais autrement.
Formation continue en Anglais de junior à sénior dans un cadre typiquement britannique.
Du lundi au vendredi de 9h30 à 21h30 selon place disponible.
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Rue du Général Pille
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SOISSONS |
A Soissons, une rue se nomme : rue du Général Pille.
Louis Antoine Pille est né à Soissons le 14/07/1749.
Brillant général, il fut "Chevalier de Saint Louis" (19/07/1914) "Commandeur de la Légion d'Honneur" et titré "Comte" par le Roi Louis XVIII le 23/09/1915.
Il est décédé à Soissons le 07/10/1828.
Sur le coté ouest de l'Arc de Triomphe, son nom est inscrit.
Sources:
Site: Amis du Patrimoine Napoléonien.
http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/
pille-louis-antoine-general-et-comte-d-empire-t4713.htm |
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Si tu mourais
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SOISSONS |
Caroline Sihol et Robin Renucci joueront "Si tu mourais" de Florian Zeller le 10/01/2008 au centre culturel de Soissons.
Photo : Robin Renucci au Festival de la fiction de Télévision en 09/2004. |
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Franz Stock : l'aumônier de Fresnes
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SOISSONS |
Le 25 novembre 1941, les résistants Soissonnais du Réseau "Vérité Française" furent arrêtés.
Transférés à Fresnes, ils furent accompagnés par l'Abbé Franz Stock.
Né le 21/09/1904 à Neheim en Wesphalie, il était écœuré des méthodes de plus en plus inhumaines de la police de son pays. Il a lutté jusqu'à la limite de ses forces pour leur apporter le réconfort spirituel.
Le 27 octobre 1942, il fut témoin de l'exécution de six résistants du réseau.
Dans son journal il a écrit :
"J'ai baptisé ce 27 octobre Jean Vogel de Soissons et ses parrains étaient Louys et Douay. Ils m'ont embrassé avant de mourir. Puissance de la foi en de tels hommes".
Surnommé "L'aumônier de l'Enfer" et "L'Archange en Enfer" il décéda le 24/02/1948 à l'hospital Cochin ( Paris).
Le 3 juillet 1949 une cérémonie commémorative s'est déroulée aux Invalides.
Le 13 juin 1963, son corps est transféré à l'église Saint Jean Baptiste de Rechèvres à Chartres .
Sur sa tombe une épitaphe:
"Les familles des prisonniers et fusillés français reconnaissantes"
En 1990, l'esplanade du Mont Valérien a été baptisée
"Place de l'Abbé Franz Stock"
Une photo appartenant à la famille de Daniel Douay à qui l'Abbé Stock apporta son secours . |
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Daniel PENNAC
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SOISSONS |
Daniel Pennac (Pennacchioni) est né en 1944, au Maroc.
En 1970, il fut professeur au collège Saint Paul de Soissons.
Il a publié "Chagrin d'école" chez Gallimard.
Cet ouvrage lui vaut le prix Renaudot 2007. |
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2008: 400 ans du Québec
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SOISSONS |
Soissons est jumelée avec Louiseville au Québec.
L'association "Aisne Québec" espère que l'année 2008 sera propice à des rapprochements. Particulièrement lors de la "fête du haricot de Soissons" et de la "fête sarrasin" à Louiseville.
Le 03/07/2008 Samuel de Champlain (né à Brouage en 1580 et décédé à Québec le 25/12/1635) a fondé la ville de Québec le 03/07/1608.
Les Améradiens nommaient cet endroit Kébek qui signifie passage étroit, là où le fleuve St Laurent se rétrécit.
Des Picards sont allés vivre au Québec
Par exemple : le Soissonnais Adrien d'Abancourt (dit Lacaille) qui épousa à l'église de St Waast en 1617 Simone d'Orgeville.
Photo : Rue du Petit Champlain à Québec. |
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L'outil en main
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SOISSONS |
L'Association "L'outil en Main" permet aux retraités de rencontrer des jeunes pour leur transmettre "leur savoir".
Les anciens communiquent l'amour du métier, des outils aux plus jeunes.
A Soissons cette association est très vivante.
http:www.loutilenmain.asso.frassociations.htm |
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Ecole du Centre : Filles
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SOISSONS |
L'école du "Centre" pour les filles se situait rue de Beauton.
Elle a été démolie il y a plusieurs années et un immeuble est construit à cet emplacement.
photo:
Classe du CP Centre filles :1954/1955 |
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Joseph Wresinski
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SOISSONS |
Joseph Wresinski est né à Angers le 12/02/1917.
Il est ordonné prêtre à Soissons le 29/06/1946.
Il reste dix ans dans l'Aisne.
En 1956, il se rend à Noisy le Grand au "Camp des Sans Logis".
Il fonde "Aide à toute Détresse" ATD qui deviendra "ATD Quart monde".
Le 17/10/1987 des milliers de personnes se réunissent au Trocadéro face à la Tour Eiffel à l'endroit ou fut signé "La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme".
Le 22/12/1992, les "Nations Unies" feront, chaque année, du 17 octobre "La journée mondiale du refus de la misère".
Geneviève De Gaulle-Anthonioz (25/10/1920614/02/2002) (nièce du général De Gaulle) sera présidente d'"ATD Quart Monde".
Joseph Wresinski est décédé le 14/02/1988 et repose au cimetière de Mery sur Oise (Val d'Oise).
Il disait :
"La misère est l'oeuvre des hommes, seuls les hommes peuvent la détruire."
Photo:
La "Tour Eiffel" devant laquelle environ 100 000 personnes se sont réunies le 17 octobre 1987 pour refuser la misère. |
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Télé Régionale de Picardie
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SOISSONS |
France 3 Nord Pas de calais Picardie a une antenne à Soissons :
20, grand'place
02200 Soissons
03 23 59 08 09 |
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Tapisserie de "Femmes"
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SOISSONS |
En 2001, l'action catholique générale féminine (ACGF) fêtai ses 100 ans.
A cette occasion, les femmes de l’association décidèrent de réaliser une tapisserie de 100 m carrés.
Elle est terminée. 587 femmes ont fait 92 carrés.
Elle représente des femmes de toutes origines Mme De Gaulle, Anne Morgan (à l ’origine de l’AMSAM), Simone Weill, Ste Bernadette etc…
Mme Nicole Gaspard, présidente de ACGF pour la région indique que la tapisserie sera exposée à la cathédrale le samedi 16 juin et le dimanche 17 juin. |
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Ibara, peintre de l'extrême
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SOISSONS |
Né à Oran en 1950, ce peintre brillant est devenu Soissonnais.
Dans le monde entier, il présente son show : peinture en direct.
Il a effectué ses prouesses pour des firmes telles Honda, Mercedes, Peugeot, IBM, Mac Donald etc...
Son site :
http://www.ibara.fr/show_fr.html |
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Concert anniversaire 1917
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SOISSONS |
Le 11 novembre 2007 un concert à la cathédrale de Soissons (orgues et choeurs) sera donné dans le cadre du 90ème anniversaire de la bataille du "Chemin des Dames"
www.aisne.com |
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Bernard Ancien : Historien Soissonnais
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SOISSONS |
Né et décédé à Soissons (4 mai 1906/3 février 1987).
Enfant, il tomba très tôt sous le charme de Clio.
Cet éminent professeur d'Histoire a marqué la Société archéologique et Historique de Soissons. Il y entra en 1938. Il fut secrétaire 1949 à 1962. Ensuite président jusqu’en 1984.
Il aimait profondément le Soissonnais et s'intéressait (outre l'histoire) à "l'archéologie et l'architecture".
Il écrivit quelques bons ouvrages sur cette ville :
Soissons (édition Colmar)
Soissons gallo-romain (Musée de Soissons)
Abbaye Saint-Jean-des-Vignes
La vallée de la Crise et Septmonts.
Il reçut plusieurs distinctions :
Officier des Palmes académiques et chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.
Ces honneurs n'entamèrent jamais sa simplicité.
Toute sa vie sa passion fut :
l’histoire de "AUGUSTA SUESSIONUM "au cours de siècles".
A la mairie de Soissons, il a créé un fond d'archives. (Dossiers, notes, etc...) qui représente plus de 1000 ouvrages.
Les Soissonnais ont donné son nom (associé à celui de son frère Jean grand historien lui aussi) à l'ancienne "Grande Place" (près de la rue des Cordeliers) en remerciement des services rendus à sa ville natale. |
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www.happy-aisne.com
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SOISSONS |
Le site où on retrouve tout ce qui se passe dans le département. Agenda des manifestations, annuaires des sites de l'Aisne, shopping... |
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Rénovations à la cathédrale
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SOISSONS |
Les campanistes.
Sont intervenus pour changer le joug (pièce de bois sur laquelle est fixée la cloche et qui pèse 800kgs) d'un des deux plus gros bourdons et rénover les deux battants qui sont usés. (200kgs chacun) à plus de 50 mètres de hauteur.
Tout ceci fut installé vers 1920/1930. A cette époque, on a reconstruit une partie de la cathédrale détruite pendant la guerre 14/18.
Les campanistes (de campanile) doivent être : charpentiers, horlogers, électriciens, mécaniciens etc...
De plus ils ne doivent pas avoir le vertige !
Le beffroi supérieur qui abrite 6 cloches est abîmé.
Il devra être rénové. Ce sera délicat car les poutres très endommagées supportent 9 tonnes d’acier. |
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Le pont St Waast
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SOISSONS |
Au Moyen Âge, il fut décidé de construire un pont sue l'Aisne pour relier de centre ville de Soissons à l'autre rive.
Hélas après des semaines de labeur inutile (chaque jour le travail effectué était emmené par le courant) le batisseur passa un pacte avec le Diable. En échange de son aide, il prenait chaque treizième personne. De nombreuses personnes disparaissaient.
Un jour, lévêque d'Arras, St Waast, vint visiter la ville. Apprenant la malédiction, il piégea le diable et l'enferma dans la tour Lardier.
En reconnaissance tout le quartier situé de l'autre coté de la rivière s'appela St Waast. |
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Isabelle Martinet : Madame Météo
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SOISSONS |
Avant de faire la pluie et le beau temps à la télévision cette journaliste a vécu dix ans à Soissons. A l'ombre de l'abbaye de "Saint Jean des Vignes", elle suivit les cours de "l'Institut La croix".
Elle revient souvent dans la cité du Vase dans laquelle ses parents demeurent. |
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De nos jours : le vase est en fleurs
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SOISSONS |
Clovis, roi des Francs, affronte Syagrius, à Soissons. Après la défaite du dernier état gallo-romain, la ville est pillée. Rémi, l'évêque de Reims, a demandé à Clovis de lui garder un vase sacré. Le butin est prêt à être partagé. A parts égales. En effet, après la bataille, le chef et ses guerriers ont, équitablement, leur part tirée au sort. Clovis demande exceptionnellement le vase en plus. Un guerrier, usant de son bon droit, refusa. Il frappa le vase de métal avec sa francisque (il ne le cassa pas) . Clovis de dit rien : en effet, le guerrier avait le droit pour lui. Le Roi Franc donna le vase endommagé à Rémi.
Quelque temps après, Clovis passe ses troupes en revue. Ils se préparent à un affrontement. Ils sont en guerre : le chef a le droit de vie et mort sur ses guerriers. Il reproche au soldat qui a abîmé le vase la mauvaise tenue de ses armes et les jettent à terre. Le guerrier se penche pour les ramasser. Clovis, d'un coup de hache, lui tranche la tête en disant : "Souviens toi du Vase de Soissons". Il était dans le droit car en temps de guerre le mauvais entretien des armes était une raison de peine de mort. |
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Mairie de Soissons
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SOISSONS |
La mairie de Soissons se situe dans l'ancienne résidence de l'Intendant de la ville. En 1620, on nomma des Intendants de justice, police et finances. C'était les personnages centraux de l'administration dans les Provinces. |
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Palais de l'Intendance
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SOISSONS |
Au XVIII ème Siècle, le palais de l'Intendance abritait le représentant du Roi de France. De nos jours, ce beau bâtiment abrite la mairie de cette ville située à 100 kms de Paris. Les jardins sont très fleuris. L'été il est agréable de s'y promener. |
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Août 1944 : Libération de Soissons
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SOISSONS |
Le 23/08/1944, vers minuit, des maquisards du groupe "Aurèle" commandés par Lucien Berger sont guidés par Madame Delhaye et Madame Douay (dont les maris, résistants du "Réseau Vérité Française" ont été fusillés le 27 octobre 1942 ) vers des caches d'armes.
Un arsenal de fusils, mitrailleuses, grenades, un mortier et un char démontés (de quoi équiper mille hommes) ont été mis en lieu sur dès juillet 1940, par les résistants de "La Première Heure" (En autre, le capitaine Descamps, Messieurs Meurghe, Moreau, Vogel tous arrêtés en 1941 et exécutés) dans l'usine Zieckel ou M.Delhaye était ingénieur, au cimetière de la ville, dans des carrières etc...
Les armes sont chargées sur des tombereaux recouverts de fumier. Deux agriculteurs de la région se chargent de les faire entrer dans la ville pour les mener à Pasly.
Arrivés place de la République, une patrouille allemande les interpelle. Heureusement, après vérification des papiers d'identité, ils les laissent passer.
Quelques jours après, Soissons sera enfin libérée.
Photo et renseignements:Famille Douay |
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Madame Cuverville
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SOISSONS |
C'est le nom qu'on donné avec malice les Soissonnais à la statue de la Place de la République. Elle regarde vers la gare, ce qui fait qu'elle montre "son joli postérieur" à la rue St Martin, artère principale de Soissons.
Ce monument fut érigé grâce à une souscription en 1901. Il commémore les combats de la ville fortifiée en 1870. Trois bas-reliefs (très effacés) au pied du monument évoquent cette dure période . |
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Trophée Clovis
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SOISSONS |
Depuis 1996 , au 15 août, la course de karting "Trophée Clovis" se déroule dans les rues de Soissons |
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Rue du "Réseau Vérité Francaise"
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SOISSONS |
Pourquoi un tel nom pour une rue? L'explication se trouve gravée sur le monument aux morts près de la cathédrale. Parmi tous "Les Morts pour la France" figurent les noms des membres du réseau "Vérité Française" affilié à celui de Paris (qui était lui-même rattaché au réseau "Musée de l'Homme" ou "Boris Vildé").
Ces réseaux se mirent en place de juin à août 1940. (Résistants de la Première Heure)
Des structures pour aider et cacher les évadés sont mises en place (faux papiers, fausses cartes d'alimentation, filières pour Londres etc...)
Hélas, les résistants furent trahis. Un jeune homme, belge de dix huit ans, Jacques D. contacta Daniel Douay. Il se disait traqué (en réalité, il oeuvrait pour la Gestapo) et poursuivit.
Pour le mettre à l'abri, il devint secrétaire du Comte de Launoy à Paris (réseau chapeautant celui de Soissons)
Là, il réussit à trouver tous les renseignements voulus.
Le 25 novembre 1941, la Gestapo organisa des rafles à Paris, Blois et Soissons.
Les résistants seront incarcérés à Fresnes. Torturés, ils ne parleront pas.
Le 15 avril 1942, s'ouvre le premier procès d'un réseau de résistance.
Le verdict tombe : Condamnation à Mort!.
Le 23 octobre 1942, le commandant Coqueugniot, le Comte de Launay, Pierre Stumm de Paris. Daniel Douay, Jean Vogel, Emile Louys sont fusillés à la caserne Balard.
Le 05/12/1942 dans la forteresse de Brandenburg, le capitaine Descamps est décapité ainsi que monsieur Maurice Moreau en 1943.
Les autres patriotes soissonnais périront en camp de concentration : Messieurs Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Eugène Delhaye, André Meurghe, Ludovic Pluche et louis Leseigneur.
La ville de Soissons a voulu honorer ce réseau en baptisant une rue de son nom.
Photo et renseignements :Famille Douay |
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Aurore Clément
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SOISSONS |
Le 12 octobre 1945, Aurore Clément naît à Soissons. A seize ans, elle perd son père et elle va travailler à la SDS (Sucrerie du Soissonnais) .
Elle décide de se rendre à Paris. Elle n'a aucun mal à devenir mannequin.
Elle sera en couverture des plusieurs magazines (Vogue Magazine, Elle )
Louis Malle la remarque et en 1974 elle tourne dans son film Lacombe Lucien. Son talent attire les metteurs en scène. Elle joue le rôle de Roxanne Sarrault dans le film de Coppola "Apocalyse Now" en 1979. Hélas au montage, son personnage n'apparaît plus. Il faudra attendre 2001 pour que le film soit projeté en entier. Sur le tournage elle rencontre son futur époux : Dean Lavoularis. Elle tournera sous la direction de Chabrol, Boisset, Dino Risi, Chantal Ackerman en autre.
La télévision fait souvent appel à elle. Dans la série "le Zodiaque" (avec Françis Huster, Natacha Lindinger.....) elle interprète la mère de Claire Keim et de Yannis Baraban.
En 2000 elle est nommée pour le Molière du meilleur second rôle( Prudence Duvernoy) dans la Dame aux Camélias (mise en scène par Alfredo Arias)
Aurore Clément est décorée de la légion d'honneur en 2010 . |
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Jardin d' Horticulture
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SOISSONS |
En 1950, place de la République, Le Jardin d'Horticulture était réputé pour ses belles variétés de fleurs. Les amoureux de la botanique payaient un abonnement annuel. Le parc était cloturé, un gardien demandait la carte pour laisser entrer les mères de famille qui emmenaient leurs enfants se détendre. De nos jours, les grilles ont été enlévées et des jeux à l'espace "T'iot Cadet" ont été crées. |
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Abbaye Saint-Jean des Vignes
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SOISSONS |
Fondée en 1076, l'abbaye acquiert très vite une grande renommée. Dès le XIIIème siècle, période d'épanouissement, des travaux d'agrandissement et d'aménagement sont entrepris : les pierres de l'édifice roman sont réutilisées pour la construction des nouveaux bâtiments gothiques.
A cette période, l'abbaye était un grand centre monastique spirituellement et l'un des plus riches du Moyen Age économiquement.
La construction de l'ensemble monastique s'étale jusqu'en 1565, on aura aussi pris la peine de construire des fortifications pour l'abbaye en 1359, puis de les intégrer à celles de la ville au XVIIème.
Puis, tout doucement, l'abbaye perd de son aura et de son influence pour tomber en désaffection !
Un décret de 1805 ordonne la démolition de l'église afin de récupérer les pierres pour la restauration de la cathédrale... Seule la façade sera épargnée ! |
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