Vallée de l'aisne
   
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GUISE

Buanderie et piscine du familistère Buanderie et piscine du familistère
GUISE
L'hygiène était une préoccupation de Jean-Baptiste Godin.
Une buanderie avec eau chaude et séchoir est mis à la disposition des locataires du familistère. Il leur est interdit de laver le linge dans leur appartement pour ne pas créer de l'humidité.
Une piscine est construite.
 
La verrière du familistère La verrière du familistère
GUISE
La verrière du pavillon central mesure 40 mètres sur 20.
Elle couvre 11 000 mètres carrés.
La charpente est en bois.
Le nombre de carreaux de verre est de 5226.
Photo:
Verrière du pavillon central
 
Le familistère de Guise Le familistère de Guise
GUISE
Le familistère de Guise est un phalanstère (créé en 1880).Les logements sont regroupés autour d'une cour centrale communautaire.
Godin a fait les plans .
Les fenêtres étaient plus larges dans les logements du bas ce qui permettait à la lumière d'entrer.La cour centrale était recouverte d'une verrière ce qui la rend très lumineuse. Dans cette cour,chaque année il y avait des fêtes en particulier celle de l'enfance ..
Les ouvriers y vivaient mais aussi les ingénieurs et Jean-Baptiste Godin .
Hygiène, air et lumière sont présents dans ce familistère.
Photo:
intérieur du familistère de Guise
 
Camille Desmoulins Camille Desmoulins
GUISE
Lucie, Simplice, Camille, Benoist Desmoulins est né à Guise (Aisne) le 2 mars 1760 et mort à Paris le 5 avril 1794. Camille fit de brillantes études au collège Louis-Le-Grand, en compagnie de Maximilien de Robespierre. Il devint avocat. Il avait un handicap pour exercer sa profession : il bégayait. Il devint tout de même un des orateurs les plus écoutés durant la Révolution française.

Bien qu'il ne fut pas élu député du tiers état aux États généraux, il participa à la Révolution en appelant aux armes la foule réunie dans les jardins du Palais-Royal, après le renvoi de Necker, le 12 juillet 1789 ; cette incitation à prendre les armes mena à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.

Il créa un journal intitulé : "Les Révolutions de France et de Brabant" de 1789 à 1791. Fin 1790, il épousa Anne Lucile Laridon-Duplessis (Lucile Desmoulins). Ils s'échangèrent de nombreuses lettres et devinrent un couple célèbre représentant des "Amours sous la Révolution".

Après la fusillade du Champ-de-Mars, il s'enfuit dans la campagne avec sa femme, tandis que Danton et Marat se réfugiaient en Angleterre.

Revenu à Paris, il prit une part active à l'insurrection du 10 août 1792 et devint le secrétaire de Danton qui était ministre de la Justice.
Siégeant parmi les Montagnards à la Convention nationale, il vota la mort du roi et s'attaqua aux Girondins dans son journal "L'Histoire des Brissotins" il cessa d'être l'ami de Jacques-Pierre Brissot. Il provoqua donc leur chute.

Mais, horrifié par les excès de "la Terreur", il devint modéré et fut un des chefs du parti des Indulgents. Il publia un nouveau journal, "Le Vieux Cordelier", à partir duquel il s'opposa à Jacques-René Hébert puis au Comité de salut public. Il fut guillotiné avec Danton.
 

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